Procédé de fabrication de notre papier Japonais
Nos papiers Japonais sont produits selon la méthode traditionelle Japonaise vieille de 1300 ans.
Nous utilisons le kozo ( murier à papier) présent sur le sol Français, nous le récoltons nous même dans un rayon de 100 km.
Les écorces sont transformées en pâte à papier dans notre atelier, et nous n'achetons pas de pâte séche prête à l'emploie industrielle.
Tous nos produits sont 100 % récoltés, fabriqués, transformés et imprimés par l'atelier papetier.




Récolte et écorçage des branches de Kozo
La récolte du mûrier à papier ( kozo), se fait l'hiver, quand la sève est redessendue.
Les branches sont coupées, mises en fagots, puis étuvé a la vapeur d'eau.
Aprés étuvage nous séparons l'écorce du bois.
Ces opérations sont toutes effectuées à la main.
Depuis 14 ans, nous élaguons les mêmes arbres, nous ne tuons pas l'arbre, chaque année, il redonne des nouvelles pousses.

Grattage des écorces de Kozo au couteau
La premère étape est le grattages des écorces de kozo à l'aide d'un couteau Japonais.
Sur l'écorce de mûrier se trouve 3 pellicules du marron, puis une partie verte et enfin les fibres blanches. Le couteau nous permet de séparer les pellici=ules vertes et blanches.
La partie blanche sert à fabriquer les papiers Japonais plus haut de gamme, comme pour la photographie par exemple.
Nous conservons la partie verte qui nous sert à produire le papier Kozo vert, grace à cela nous sommes un atelier 0 déchets.
Cette étape représente le plus gros du travail , pour une production c'est entre 7 et 15 jours de grattage.

La cuisson des fibres de Kozo
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Les fibres de kozo sont cuites pour les attendrir, et pouvoir ensuite les séparer les une des autres.
Nous faisons la cuisson au feu de bois de mûrier, en effet la branche n'intervient pas dans la fabrication du washi mais nous l'utilisons comme énergie, là encore nous sommes dans la logique du 0 déchets.
Nous nous servons de toutes les parties de la branche, rien n'est gaspillé.

Nettoyage des fibres dans l'eau
Aprés la cuissons, les fibres sont nettoyées dans l'eau froide, on retire à la main, les points noir résidus d'écorces. Mais nous ne sommes pas infaillible, il peut toujours en rester un peu.

Battage et raffinage des fibres
A l'atelier papetier, nous pratiquons la battage traditionnel à la main, nous battons le fibres une demie journée.
Le battage à la main permet de ne pas couper les fibres et avoir une pâte plus homogène , le but est de les séparer les une des autres afin d'obtenir une pâte à papier.
Pour finir, nous pouvons la passer une dizaine de minutes dans une pile Hollandaise, mais ce n'est pas toujours le cas en fonction des types de papiers Japonais.

Fabrication des feuilles selon la méthode Nagashizuki
La technique de Nagashizuki a été mis au point par les Japonais il y a 1300 ans, ce nom signifie, l'art de faire courrir la pâte sur le tamis.
Pour cela une autre plante entre dans le procédé, une racine d'hibiscus, nous utilisons son mucilage pour donner de la viscosité à la préparation. Nous cultivons cet hibiscus.
Le geste de formation de feuille, consiste à prendre de la pâte sur le tamis et faire courir une vague afin d'orienter les fibres ce qui confère plus de résistance au papier . Une fois que la pulpe s'est déposée, et qu'il reste des éléments long, nous rejetons le mélange, puis reprenons de la pâte jusqu'à obtenir le grammage souhaité.
Contrairement à la technique européènne cette méthode permet d'obtenir des papiers plus résistant plus fins et plus transparent.
Nous utilisons des tamis Japonais, confectionnés à partir de bambou.

Séchage des feuilles de washi
Aprés une journée de pressage, les feuille de papier washi, sont mises à sécher sur un panneau de bois.
Nous les posons bien à plat à l'aide d'une brosse Japonaise.
Puis le soleil et le vent font leur oeuvre. Le soleil a pour avantage de blanchir nos papiers, c'est pourquoi même exposé aux UV, ils resteront blanc.